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GRAPHITE SUR PAPIER

 

À propos de ce travail au noir de Najia Mehadji, on pourrait évoquer les fleurs du deuil, et plus encore celles d’un éphémère mélancolique à la Baudelaire. Car avec les vanités baroques, le floral n’a cessé de figurer la mélancolie et d’instituer un nouveau régime du temps symbolique et précaire, hanté par la mort. Bouquets figés, déjà minés par un insecte, allégories de l’homme bulle et miroir, le temps floral est ambivalent comme Saturne. Dans les allégories florales du baroque, la beauté épanouie porte sa propre mort et la vanité de toute chose dans une rencontre singulière entre les apparences et le rien. 

 

Extrait du texte de Christine Buci-Glucksmann publié dans la monographie de Najia Mehadji. Éditions Somogy, octobre 2014

GRAPHITE ON PAPER

 

In discussing Mehadji’s work on blackness, we might mention flowers of mourning and especially blossoms of fleeting Baudelairean melancholy. Ever since baroque vanities paintings, flowers have consistently evoked melancholy, conveying a new system of symbolic, precarious time, one haunted by death. Stiff bouquets already invaded by some insect, human allegories of soap bubble and mirror: floral temporality is ambivalent in a saturnine way. In baroque floral allegories, the blossoming of beauty announces its own death and the vanity of all things, in a unique encounter between appearance and nothingness.

 

Extract from the text of Christine Buci-Glucksmann published in the monograph of Najia Mehadji. Editions Somogy, October 2014

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