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PIVOINE

 

J’ai commencé à travailler sur la fleur au début de la maladie de mon père en 2001 jusqu’à son décès en 2003, au mois de mai, à la période de la floraison des pivoines. Elles évoquent le temps qui s’écoule, la vitesse de la lumière, l’éclair de leur beauté. Au printemps, je les dispose fraîchement coupées dans l’eau le matin ; elles deviennent pleinement épanouies le soir ; et le lendemain, presque fanées. Je photographie leur évolution, elles m’invitent à faire le deuil, mais plus largement elles me permettent d’évoquer l’éphémère de la vie, de notre passage sur terre, notre relation à l’univers.

 

Extrait de l’entretien réalisé avec Florence d’Ist pour l’exposition "Être ainsi" au Manoir de Martigny. 2011.

 

DIAPORAMA

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